Beaucoup d’entre nous ont subi l’incroyable inflation (parmi tant d’autres) de demande de frottis du col de l’utérus au cours de 1980. Nos patientes ont été incitées à éxiger leurs frottis à la suite d’une active campagne médicale au travers des médias et de certains organismes para-médicaux, campagne reprise, savamment orchestrée par la presse féminine et autres courriers du coeur. Gare si vous ne vous y êtes pas pliés ! Vous serez le mauvais docteur responsable du cancer d’une patiente perdue de vue depuis longtemps. Si vous jugez qu’actuellement, cet examen n’est pas nécessaire, un confrère, hélas, pensera qu’il faut le faire, acculé par l’exigence de cette nouvelle patiente !

Devons-nous continuer à subir ces assauts d’exigence peu justifiée, suscités par ces campagnes d’information médicale à allure publicitaire?

Nous ne le pensons pas. Le prévention en gynéco-obstétrique n’a pas attendu pour s’instaurer en dogme ces interventions radio-télévisées. La nette régression du cancer du col depuis plus de 20 ans le prouve amplement.

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Article Casimir Muszynski- Apocalyps cervix ou la frénésie du dépistage